Comment voter ?

Le mode d’emploi pour bien voter.

Après le vote

À l’instar des bureaux de vote, des bureaux de dépouillement sont organisés . Il est également fait appel à des électeurs pour contribuer aux opérations de dépouillement.

Les urnes seront dépouillées durant l’après-midi. Il est d’ailleurs possible de suivre la course aux résultats à la télévision.

Le dépouillement est quant à lui automatisé pour la région de Bruxelles-Capitale. En effet, les votes sont comptabilisés via un logiciel.

Qui est élu ?

De manière très simplifiée, voici un exemple :

Pour la circonscription de Liège, il y a 5 sièges à répartir entre les différents partis au Parlement de Wallonie. Le nombre de bulletins de vote valables s’élève à 100.

100/5 = 20. Il faut donc 20 voix pour se voir attribuer un siège.

 

Ensuite, pour savoir quelles personnes vont occuper ces sièges, il faut regarder les voix de préférence obtenues par les candidats sur les listes qui ont obtenu des sièges. Celui/ceux qui en a/ont le plus est/sont élu(s).

Représentation proportionnelle et coalition

Le nombre de sièges (de mandats politiques) à pourvoir est déterminé en fonction du nombre d’habitants que compte le territoire électoral.

La Belgique applique, pour l’élection des membres des diverses assemblées (au niveau fédéral, local, etc.), le principe de la « représentation proportionnelle ». Cela signifie que les listes (ou partis le plus souvent) qui se sont présentées, obtiennent un nombre de sièges qui est proportionnel au nombre de voix recueillies. Par conséquent, les assemblées belges sont le plus souvent composées de divers groupes politiques dont aucun n’a la majorité des sièges à lui seul. Cette situation nécessite la mise en place d’une coalition (c’est-à-dire une réunion de deux ou plusieurs groupes politiques) qui entend poursuivre un programme négocié en commun.

Le système de la représentation proportionnelle garantit une représentation aux petites formations politiques.

La majorité et l’opposition

Sur base des résultats, il y a souvent plusieurs combinaisons possibles pour former une majorité (au minimum la moitié des sièges + 1). En effet, le plus souvent, aucun parti n’obtient seul 50% des voix +1. C’est pourquoi, plusieurs partis décident de s’associer en une coalition et de suivre un programme d’actions commun (pacte de majorité) jusqu’aux prochaines élections. Les élus des partis qui ne font pas partie de la majorité constitueront l’opposition. Les députés de l’opposition siègent dans le parlement où ils sont élus et jouent un rôle de contrôle de la majorité.